Voilà Emilio projeté malgré lui au coeur de deux enquêtes car, dans l'atelier de Mignard, se peint un tableau qui inquiète la cour : le portrait de la duchesse de La Vallière, maîtresse en disgrâce de Louis XIV, qui dissimulerait à destination du roi un dernier message...
Des bas-fonds de Paris où rôde la redoutable police secrète de Colbert à la cour où s'ourdissent les plus folles intrigues, Jacques Forgeas signe un polar captivant, qui raconte la naissance de la police moderne.
Passionnée par les romans historiques, j’étais curieuse de découvrir ce roman, un polar se déroulant sous le règne de Louis XIV, mêlant enquête criminelle et intrigues de cour. L’idée d’un tueur en série dans le Paris du XVIIe siècle, avec des victimes aux lèvres cousues, promettait une lecture haletante.
Une enquête bien menée, une immersion réussie
L’intrigue policière est bien construite et tient en haleine. On suit les investigations menées par La Reynie et Delamare, figures emblématiques de la police naissante. L’auteur retranscrit avec soin l’ambiance du Paris de 1673, entre ruelles sombres et fastes de la cour. Louis XIV, Madame de Montespan et la duchesse de La Vallière viennent enrichir cette fresque historique captivante.
Des personnages secondaires plus marquants qu’Emilio
Si Emilio, jeune artiste italien, semblait être un personnage central, j’ai trouvé qu’il restait un peu en retrait face à La Reynie et Delamare, qui occupent véritablement le devant de la scène. Cela m’a un peu surprise, car je m’attendais à une place plus importante pour lui dans l’enquête. Cependant, son rôle apporte une originalité intéressante à l’histoire.
Un avis mitigé, mais une lecture agréable
Si l’ambiance historique et l’enquête m’ont plu, j’ai parfois eu du mal à être totalement captivée. Peut-être est-ce le rythme ou certains passages qui m’ont moins accrochée. Cela reste néanmoins un roman bien documenté, qui plaira aux amateurs de polars historiques.
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