Editions Denoël
Date de sortie 25 août 2016
256 pages
4ème de couverture
Depuis le tréfonds d'une cellule s'élève une voix. Celle d'un homme emprisonné pour avoir enlevé la fille d'un patron local, surnommée «la Princesse du café». Le jour où il tue un gardien, il est alors condamné à perpétuité et décide de tout raconter : les relations entre gardiens et détenus, les rivalités et la solidarités entre les prisonniers eux-mêmes. Il décrit la nourriture, le sexe, le monde extérieur, l'attachement désespéré aux objets, les jours et les nuits qui se confondent – tous les détails, même les plus infimes, sont rapportés avec une minutie sans pitié.
Sur l'île, une prison est un roman puissant et hypnotique qui plonge le lecteur dans un univers où l'espace et le temps, le bien et le mal, la lâcheté et le courage tels qu'on les connaît n'ont plus cours. À l'image d'Un prophète de Jacques Audiard, Maurizio Torchio nous livre un récit fascinant et inoubliable, dépourvu de tout jugement ou complaisance, sur la vie carcérale.
Sur l'île, une prison est un roman puissant et hypnotique qui plonge le lecteur dans un univers où l'espace et le temps, le bien et le mal, la lâcheté et le courage tels qu'on les connaît n'ont plus cours. À l'image d'Un prophète de Jacques Audiard, Maurizio Torchio nous livre un récit fascinant et inoubliable, dépourvu de tout jugement ou complaisance, sur la vie carcérale.
Mon avis
Je voudrais remercier les Editions Denoël pour ce nouveau partenariat.
Quand j'ai découvert la proposition de ce partenariat, j'ai été également très intriguée par la couverture noire avec cette île et les fils barbelés.
On va suivre Toro qui a été incarcéré dans une prison sur une île pour avoir enlever la fille d'un homme assez influent. Cette dernière est surnommée "Princesse du café".
Toro va nous raconter les aléas de la vie dans cette prison très particulière, à savoir les rivalités entre prisonniers, les relations avec les gardiens mais également ce qui peut se passer entre l'extérieur et l'intérieur de la prison.
Pour tout vous dire ce livre m'a laissée assez perplexe.
Le plus gênant pour ma part est l'utilisation du "Je" ainsi que du "il" par Toro. Je me suis perdue à plusieurs reprises dans ma lecture ne sachant pas qui nous racontait l'histoire.
En ce qui concerne l'histoire cette dernière est intéressante car elle nous montre ce que nous ne voyons pas à l'extérieur de la prison.
On pourrait dire "ce qui se passe en prison, reste en prison".
Je n'ai jamais lu de livre sur l'univers carcéral et j'ai été assez troublée.
Même si on voit dans les films, les prisons, j'ai trouvé que "cette" prison est horrible.
L'auteur a très bien réussi à nous démontrer les horreurs qui peuvent se passer sur cette île.
On voit également comment les personnes se comportent à l'intérieur, on pourrait dire qu'ils sont devenus des animaux.
Ce qui m'a le plus choqué c'est que les gardiens sont les personnes les plus horribles en réalité.
Plusieurs passages du livre m'ont marqué comme par exemple celui qui nous raconte que les gardiens viennent "tabasser" un prisonnier car ce dernier a voulu défendre l'honneur de la femme qu'il aime.
Concernant les personnages, celui de Toro (bien entendu) est touchant même si ce dernier n'est pas un ange.
Il pense à sa personne pour se défendre mais il essaie de faire attention aux autres.
Par exemple avec la Princesse du café, je n'aurais jamais pensé qu'il pourrait se comporter de cette façon.
Pour ce qui est de la plume de Maurizio Torchio, cette dernière est assez dérangeante de par le fait qu'il change souvent de "narrateur" (comme dit plus haut) mais également par l'utilisation de mots et de phrases percutantes. Les chapitres sont courts ce qui donne également beaucoup de rythme à la lecture.
Voici un petit passage du livre qui m'a marqué :
"On te dit : Oreilles. Tu plies tes oreilles et tu te tournes, d'abord à droite, ensuite à gauche.
Narines. Tu penches la tête en arrière, pour faciliter l'inspection.Bouche. Tu ouvres la bouche. Les portes du corps s'ouvrent sur commande. Tu ouvres la bouche mais on ne t'alimente pas. On n'ajoute pas : on contrôle que tu n'aies pas.
Soulève la langue. Tu obéis.
Tire la langue. Tu obéis."
Pour en terminer, une lecture assez mitigée.
Un très bon thème mais l'utilisation du je et du il m'a assez perturbée.
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